Cláy •• Nouilles Powaa.

Nous étions en hiver, un matin comme tous les autres. Un manteau blanc de neige venait de recouvrir le Georgetown dans l’Ohio. S’ils avaient décidé de venir vivre là-bas, c’était juste pour le paysage &l’envie de changer de vie. Il était exactement neuf heures &sept minutes quand le bébé naquit. Des milliers de prénoms avaient été choisi pour ce très cher enfant. Des milliers. Seulement, ils avaient été choisis par la mère du nouveau né &par la meilleure amie de cette dernière. La mère avait dix-sept ans. Très jeune. Sa meilleure amie n’était qu’une gosse de quinze ans qui voulait trainer avec une fille plus populaire qu’elle. Même pas une femme, juste une fille qui était supérieure et plutôt prétentieuse dans son lycée. Mademoiselle Broadway je vous en prie. Broadway, ça ne vous fait sans doute pas penser à quelque chose. Broadway est le quartier central de New-York City, mais personnellement, Mademoiselle s’en fiche. Reprenons. Sa très chère meilleure amie, Meredith DellaRobia, avait choisi des tonnes de prénoms français pour son petit ‘neveu’ qui n’aurait rien de parenté, étant donné qu’elles ne sont pas sœurs. Mais c’est un peu tout comme, voyez-vous. Quand le bébé naquit, il était vraiment tout mignon. Toutes les deux savaient déjà que c’était un garçon, bien entendu. Bref, passons. C’était à Jeans Broadway de choisir un prénom.

« Bon allez. Choisissons. Je dirai ‘Clayton’. »

Finalement, nous en venu à ‘Clay Aiden’, c’était court, c’était simple à retenir, rien de très difficile. Oh mais ce petit bonhomme est si charmant. Depuis qu’elle a dix-sept ans, sa mère s’occupe de Clay avec le plus grand soin. Soi-disant passant, elle arrêta l’école &fit un trait sur un avenir scolaire pour son enfant, c’est bien connu, ce n’est pas la première ni la dernière.
À l’âge de sept ans, le petit Clay commença le piano, il avait déjà un énorme point musical. Sa mère par contre, faisait des petits boulots pour essayer de mélanger travail &famille, difficile mais avec un peu de succès. Clay passa toute son enfance dans l’Ohio, en espérant déjà être un très grand musicien, même à l’âge de huit ans. C’était quelqu’un de réservé qui ne voulait pas vraiment de nouveaux amis. Et puis plus tard, vers l’âge de dix ans, il ne lâcha plus sa nouvelle bande qu’ils avaient appelé les « Atomic Nouilles », pourquoi ? Parce que c’était stupide &complètement immature de dire qu’ils voulaient s’appeler comme ça, car ils ne mangeaient que des nouilles entre eux. C’est de là d’où vient la tellement grande envie de manger cette nourriture tous les samedis, pendant que sa très chère mère part faire les courses. Clay est devenu très indépendant, car il ne voyait pas très souvent sa mère, n’avait pas envie de la voir &surtout que, il ne pouvait plus supporter de la voir partir avec des hommes à tout bout de champs. Il n’avait que dix ans, après avoir passé toute une année à rêver d’avoir l’anniversaire parfait, son père refit surface. Il ne l’avait jamais vu, et tout ce que sa mère avait trouvé comme prétexte était « Mon chéri, ton père est mort dans un accident de voiture. » Quelle plaie ! Mais qui dis ça à son propre enfant ? Finalement, Clay déménagea de l’Ohio pour aller affronter Minneapolis. Juste une énorme ville, dîtes un état de l’Amérique. Se fit un vrai bouleversement de quitter ses amis, mais pas sa mère. Elle sombrait déjà un peu dans la drogue &Clay savait déjà comment s’occuper de quelqu’un, et même plus âgé que lui-même. Tout ce qu’il essayait de prétendre c’était « Et bien tant pis, elle l’a bien cherché de toute manière ! » Puis il partit vivre avec son père les mois qui suivirent son anniversaire.

30 Janvier 1994 ; Il venait d’être élu ‘Plus beau garçon du lycée’ par la Bande de pouf’ de son Bahut. Le sien, oui. Il n’avait que quatorze ans, toutes les filles n’avaient d’yeux que pour lui. Avait-il vraiment envie d’une petite amie spéciale ? Il avait plutôt quelques conquêtes, même à quatorze ans, croyez-moi. Il vivait encore avec son père et sa belle-mère. Juste tous les trois. C’était désespèrent, mais bon, tant pis. Au moins, il n’avait plus à affronter sa mère la voyant siroter des cocktails et de la voir se piquer sous les yeux de son fils. Clay a affronter beaucoup de choses qu’il n’effacera jamais de sa mémoire, mais maintenant qu’ils étaient heureux, pourquoi lui en priver. Ce n’était qu’à ses quinze ans, lors d’une fête party pour son anniversaire que les ennuis arrivèrent à une vitesse folle. Ses ‘parents’ étaient partis en Suisse pour les vacances d’automne, Clay eut la très bonne idée de fêter son anniversaire dans la piscine de son lycée. Il n’en avait aucune autorisation, mais tant pis. Il avait réussi à voler la clef chez le concierge et paf, toute l’école était au courant. Les gens entraient comme ils sortaient. Ils ne pouvaient pas ne pas être présents à une telle fête pour une personne si importante si vous vouliez être populaire. Au-delà des quatre heures du matin, après qu’il eut enfin ses quinze ans, ils décidèrent de faire un jeu. Un jeu simple, marrant, drôle, amusant, bref un jeu. Une action ou une vérité, mais en plus ‘interdit -15 ans’. S’embrasser, se ploter, se déshabiller, quinze minutes dans une salle très petite avec quelqu’un d’autre. Enfin, la ‘bouteille’ tourna. C’était Jòy Hampton qui venait de la faire tournoyer sur elle-même.

« &Bien dis-donc. Voilà enfin le tour de notre très cher maître d’hôte. Alors, action ou vérité ? »

Après mûre réflexion, Clay choisit ‘vérité’.

« T’as déjà couché ? »

Ouaw. Elles étaient coriaces ces questions.

« Si tu veux tout savoir, oui. »

Le pire, c’est que ce n’était pas même pas un mensonge. Tous étaient restés étonnés. Mais avec qui ? À ça, il se faisait tard, et ça sera pour une prochaine fois.
C’était pendant ces années-là, ses quinze ans voir seize, qu’il devait déjà penser à son avenir. Mais quelle fac choisir ? Il avait le choix entre Brown, Banting, Yale &Princeton. Sans vouloir être modeste, il était vrai que Clay était un très bon élève. C’était même le meilleur de sa classe, voir même du lycée mais n’allons pas trop loin. Au-delà de ses seize ans, il dût quitter l’Ohio pour aller vivre à Providence, la ville la plus près de Brown University, là où il voulait faire ses études depuis un certains temps. Il avait commencé la basse et voulait chercher un groupe de musique dans lequel il pouvait jouer, pourquoi ne trouvait-il pas. Surement parce que à Providence, on n’a pas de petits groupes nommés « Atomic Nouilles » ou on ne fait pas de Party à la ‘Gossip Girl’ ou alors qu’on n’a pas de mère droguée et séparée de son ex-petit ami qui a une femme &qui s’occupe de son fils.

L’entrée à Brown ; 2008. Dix-neuf ans. Enfin l’entrée à Brown après avoir reçu le diplôme de fin d’année au lycée. C’était comment dire ? Magnifique. Une université où tout le monde rêve d’aller &Clay peut enfin s’appeler ‘l’étudiant de Brown’. Après avoir quitter la magnifique maison de son très cher père&de sa belle-mère pour affronter les couloirs de chambres de la magnifique université où il venait d’entrer, il pouvait enfin penser à son avenir, aux filles &à la nouvelle bande qui serait les régénération de ‘Atomic Nouilles’. Euh, non.